La plateforme d’hébergement chez l’habitant d’origine américaine a séduit les particuliers mais aussi les entreprises. Elle a ainsi dévoilé cette semaine que plus d’un millier d’entre elles organisent leurs voyages d’affaires en fonction des disponibilités qu’elles trouvent sur le site.

« Il y a maintenant plus d’un millier d’entreprises dans plus de 35 pays dans le monde qui ont formellement intégré AirBnB à leurs programmes de voyages d’affaires »  a expliqué la start-up californienne dans un communiqué. Et il n’est pas question seulement des petites sociétés qui chercheraient à faire des économies en termes de logement. Le géant Google fait par exemple partie des clients qui utilisent régulièrement ce service.

A l’origine, la startup s’adressait aux touristes individuels mais depuis un peu plus d’un an AirBnB a lancé un service spécifique destiné au voyageurs d’affaires, une idée qui avait reçu le soutien d’une trentaine d’entreprises partenaires.

Les salariés dont les sociétés sont enregistrées sur le site peuvent donc directement réserver leurs hébergements et envoyer les notes de frais à leur employeur de manière automatique.

Depuis un mois, la startup continue de développer son service et ajoute de nouveaux outils pour ses clients, comme un système de facturation centralisé et une meilleure visibilité des itinéraires des salariés pour leurs superviseurs.

La société a été lancé en 2008 à San Francisco, aujourd’hui, elle revendique 40 millions d’utilisateurs à travers le monde, des hébergements dans 34 000 villes et 190 pays.

Valorisée à 25,5 milliards de dollars, elle est une sérieuse candidate à une prochaine entrée en bourse, un projet discuté en juin dernier alors qu’elle venait de lever 1,5 milliards de dollars auprès d’une série de fonds d’investissement américaines et chinois.

Les professionnels de l’hôtellerie sont les seuls à ne pas apprécier la nouvelle venue. Afin de contrer les critiques, l’entreprise a par exemple commencé à prélever des taxes locales dans quelques villes.