Le monde de la technologie, mais aussi de la santé et de la médecine vient de connaître une vague déferlante. NeOse est un nez artificiel capable de reconnaître les odeurs, mis au point par la start-up française Aryballe Technologies.
La start-up Aryballe
Créé par la start-up française Aryballe, NeOse a permis à la firme de concrétiser une levée de fonds de 2.6 millions d’euros. Ce nouveau fonds d’investissement devrait permettre à la jeune pousse d’approfondir ses recherches et d’améliorer son prototype.
Aryballe Technologies est une start-up grenobloise qui prévoit l’industrialisation de son capteur olfactif universel. La start-up vise donc plusieurs marchés notamment le marché asiatique où elle a déjà signé un accord de distribution avec une société japonaise.
NeOse : son fonctionnement
Il est encore difficile de définir exactement avec précision son champ d’application, mais NeOse révolutionne déjà son secteur. En effet, il existe déjà des machines capables de générer des arômes artificiels, mais NeOse fait mieux en termes de performances. Elle est capable de reconnaître 150 odeurs grâce à ses nanocapteurs biochimiques.
La particularité de NeOse est l’apprentissage. La machine progresse vite. Elle est capable de reconnaître une odeur d’œuf pourri tout en étant capable de le dire. C’est son point fort puisque son avenir sur le médical semble déjà scellé. En effet, le nez artificiel pourrait jouer un rôle important pour les personnes souffrant d’anosmie (perte d’odorat). Encore faudrait-il se concentrer davantage sur la miniaturisation du prototype. Certaines maladies pourront même être détectées grâce à un changement dans l’haleine des gens.
Des modifications vont pouvoir lui permettre de reconnaître jusqu’à 400 odeurs différentes. Bientôt, son champ d’application pourra donc s’étendre jusqu’à pouvoir reconnaître des odeurs de moisissures ou de polluants ainsi que de composés chimiques dangereux.