Quel RH ne s’est jamais fait berner par un faux CV ou simplement posé la question de savoir si tout ce qui était écrit était vrai ? Cette situation pourrait bien ne plus se produire, grâce à la start-up EveryCheck.
Des CV frauduleux à écarter
Depuis 2015, EveryCheck se met au service des Rh en proposant un service inédit : repérer les CV frauduleux. En plus d’être un excellent moyen pour l’entreprise de se sentir en confiance, il permet de faire des économies.
En moyenne, un candidat issu d’une « mauvaise embauche » coûte 6 500 € à sa boîte. Quand on sait que deux tiers des recruteurs ne vérifient pas les diplômes ou informations inscrites sur les CV, on comprend que cette somme peut rapidement exploser.
Pour répondre à ce problème, EveryCheck propose de vérifier pour les RH tous ces contenus. Yohan Zibi et Jérôme Mourey sont les co-fondateurs de cette jeune pousse qui a maintenant deux ans. Ils se sont inspirés des modèles anglo-saxons pour imaginer un service similaire en France : les références sont contrôlées en moins de 48 h : identité, expérience, diplômes, tout est passé à la loupe afin que les entreprises sachent à qui elles ont à faire. À noter que le candidat sait que son CV est vérifié, autorisation et signature à l’appui. EveryCheck précise d’ailleurs que la start-up respecte « les règles et les lois grâce à l’autorisation de la CNIL ». Et de poursuivre : « 65 % des CV vérifiés par EveryCheck à ce jour présente au moins une information frauduleuse, la vérification est donc un enjeu majeur pour les entreprises ! », de quoi légitimer le combat de la jeune entreprise !
En mars 2017, EveryCheck a bouclé une levée de fonds de 200 000 euros, une somme qui va permettre d’améliorer l’algorithme et de développer la plateforme. Cela devrait permettre à la France de rattraper un peu son retard en terme de « background-check ».